À notre avis une des meilleures éditions illustrées populaires de ce roman de préhistoire qui narre la lutte des premiers Hommes pour maîtriser le feu et qui fut adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud : La Guerre du feu, dans la collection « super 1000 » des éditions GP, avec les dessins modernes évoquant des peintures rupestres de Jacques Pecnard (reliure de l’éditeur).
Exemplaire de la 22e édition de cette pièce pour le théâtre de Jean Cocteau, chez Gallimard : impression de mars 1947, soit un peu moins d'un an après l'originale.
Aréthuse est le dernier roman de Pierre Benoit, qu’il n’a jamais terminé et dont le texte a été publié tel quel chez Albin Michel en 1963, avec une préface de Paul Morand et une postface de Kléber Haedens.
le Meneur de louves est un roman historique, inspiré de Grégoire de Tours, écrit par Rachilde et publié dans la collection « Maîtres et jeunes d’aujourd’hui » chez Georges Crès en 1926. L’action se déroule à l’époque mérovingienne, sous le règne de Frédégonde.
Édition du roman La Cathédrale de J.-K. Huÿsmans, en un tome en un volume, chez Plon, Nourrit & Cie, à Paris, en 1923. Exemplaire imprimé sur papier alfa et relié.
St-Cendre est le roman d’aventures historique le plus populaire de Maurice Maindron (1857-1911), ce qui lui valut d’être édité dans la collection « Les Beaux livres », illustré par Guy Arnoux (1886-1951), en 1930 : il en constitue le cinquante-deuxième titre (la première édition du texte date de 1898 : il possède une suite, intitulée M. de Clérambon, qui ne fut pas rééditée par Mornay).
Dixième édition de Là-bas, « étude satanique » et roman de J.-K. Huÿsmans, chez l’éditeur de l’originale, Tresse & Stock, à Paris (le texte a paru en 1890).
Fiction historique d’Adrien Bertrand : L’Illusion du préfet Mucius. Conte de l’an 80. a paru chez Berger-Levrault, à Nancy, Paris et Strasbourg. Le livre est illustré et orné de gravures sur bois de Louis Jou, dont certaines à pleine page. Gravé en 1917, ne fut finalement imprimé qu’en 1919 à cause de la guerre : c’est l’année qui figure au dos de la couverture et sur l’achevé d’imprimer, tandis que 1917 est souvent cité à tort comme étant l’année de parution. Il s’agit donc de l’édition originale, d’ailleurs posthume.
Édition typographique de ce curieux texte en vers à caractère érotique narrant la vie de la papesse Jeanne et attribué à l'Abbé Giovanni Battista Casti, par le fantasque auteur-éditeur-traducteur parisien Isidore Liseux, à Paris, en 1878.
Le bois du templier perdu, roman historique d’Henri Béraud (Le Vitriol de lune) dont l’action se déroule au Moyen-âge. Illustré de bois gravés de René Ben Sussan, à Paris, chez Henri Jonquières (1928). Ce livre est le 23e titre de la collection « Les beaux romans ».
Première édition illustrée de Robert Helmont. Journal d’un solitaire, d’Alphonse Daudet. Dessins et aquarelles de Picard et Montégut, reproduits in et hors-texte et gravés par Guillaume Frères, certaines rehaussées de couleurs. Titre publié dans la « Collection Guillaume » : les premiers exemplaires de cette édition furent imprimés en 1888, tandis que le texte a paru non illustré chez le même éditeur, E. Dentu, en 1874.
Roman le plus populaire de l’écrivain toulonnais et marin Claude Farrère, Thomas l’Agnelet, Gentilhomme de fortune, a été l’objet de plusieurs éditions illustrées semi-précieuses pendant les années 1920-1930. Celle chez Mornay, illustrée d’après 66 compositions originales par Pierre Noël qui ont été reproduites et coloriées au pochoir, en est probablement la plus réussie. Le livre constitue le 43e volume de la collection « Les Beaux Livres ».
Un fort volume in-12 dans un cartonnage de l’éditeur orné d’un décor polychrome sur fond noir d’après la maquette originale de Mario Prassinos. Un des mille cinquante exemplaires sur Héliona des Papeteries Navarre. Mors frottés, notamment près des coiffes. Tranches salies par la poussière. Papier d’édition légèrement et uniformément passé. 360 pp. Cf. Huret, 404.
Le texte de La Jaquerie. Scènes féodales (ou La Jacquerie. Scènes féodales, 1828), de Prosper Mérimée (1803-1870), fut publié chez le libraire-éditeur A. Blaizot en 1909 avec 41 compositions originales de Luc-Olivier Merson gravées à l’eau-forte par Chessa.
M. de Clérambon : ce récit de fiction historique de Maurice Maindron, publié pour la première fois en 1904 chez Eugène Fasquelle, est l’objet du 28e volume de la collection « Les chefs d’Œuvre » de La Connaissance, placée sous la devise On se lasse de tout, excepté de connaître (à Paris, à l’enseigne de La Connaissance, 1923). Il contient en plus du texte intégral un fac-similé de pages tirées du manuscrit de l’auteur et un portrait gravé de l’auteur.
Belle édition de référence, destinée aux bibliophiles, du roman pseudo-historique de Claude Farrère : Thomas l’Agnelet Gentilhomme de fortune. Celle-ci est illustrée en noir dans le texte et de 24 compositions hors-texte à pleine page et en couleurs par le dessinateur Pierre Falké. Confectionnée À l’Atelier du livre, à Paris, en 1932, elle a été publiée en deux tomes au format in-8, chacun sous couverture papier rempliée. La typographie en a été réalisée par l’Imprimerie F. Paillart (l’impression particulièrement soignée est à deux encres, rouge et noire) et les hors-texte sous serpente ont été tirés par Maurice Beaufumé. La collection a été éditée sous la direction artistique et technique de Marcel Vallautaire. Livre recherché pour son illustration au style résolument moderne, parfois grivois (Monod, 4504).
Oeuvre de Henri Régnier de l'Académie Française publiée dans la Collection française. Ce livre, Vingt-sixième de la collection française est un exemplaire tiré sur papier velin de rives numéroté de 1 à 1021. Broché à l'origine puis relié, le dos a été conservé. Nombreuses illustrations colorées au pochoir de Daniel-Girard.
Édition illustrée en tirage limité de Salammbo, avec des hors-texte en deux tons et en noir d’après les dessins originaux d’Alfred Lombard, à la Librairie de France (Volume indépendant en soi des Œuvres complètes illustrées de Gustave Flaubert dans la collection du Centenaire). L’ornementation se compose de lettrines, bandeaux et culs de lampe.
Principal ouvrage de l'écrivain Marmontel, le roman historique Bélisaire (ou Belisaire) eut un grand retentissement grâce aux points de vue qu'il apportait sur les problèmes soulevés par le Siècle des Lumières, notamment celui de la tolérance religieuse. Le chapitre XV est, pour cette raison, demeuré célèbre. Il fut même traduit en russe par l'impératrice Catherine II intéressée par ses idées novatrices (cf. Laffont-Bompiani). Bonne édition ancienne de l'imprimerie d'Auguste DELALAIN, signé de la main de ce dernier comme l'ensemble de ses éditions. Avec de belles gravures hors-texte sur papier de Chine : l'illustration se compose de 4 planches, dont une en frontispice, dessinées par Gravelot.