Ces Mémoires firent une vive impression à leur parution, en 1830, chez Charles Malot, à Paris : ils sont écrits par Marco de Saint-Hilaire (en réalité, par Émile-Marc Hilaire : 1796-1887), qui se présente comme un intime de l’empereur Napoléon et la famille impériale et couvrent l’ensemble du règne impérial. L’ouvrage, bien documenté, maintes fois cité, est cependant une supercherie littéraire, car l’auteur ne fut jamais page à la Cour impériale : il fut démasqué Lorédan Larchey, son confrère de la Société des gens de lettres. Avec d’intéressantes anecdotes.