Splendide édition pour bibliophiles de l'œuvre majeure d'Érasme, présentée, traduite et annotée en Français par Jacques et Anne-Marie Yvon : l'Éloge de la Folie, ici illustré de bois gravés originaux de Jean Chièze. Le somptueux coffret en bois qui sert d'écrin à cette édition renferme, outre le volume principal, un fac-simile de l'édition de Bâle de 1515 par Froben, ami de l'auteur (celle-ci est notamment entrée dans la postérité grâce à son illustration gravée du peintre et graveur allemand Hans Holbein), ainsi qu'une étude du texte par Hans-Peter Landolt. L'ensemble a été imprimé à 5000 exemplaires à l'occasion du cinq-centième anniversaire de la naissance d'Érasme à Rotterdam, par l'Union latine d'Éditions en 1967.
Livre dont le titre complet est La réalité des apparitions démoniaques par le R. P. D. Bernard-Marie Maréchaux, publié à l’origine comme un article dans la Revue du Monde Invisible numéro 2, en 1898, puis repris en tiré à part dans la « Bibliothèque des sciences psychiques », à Paris, en 1899. Il s’agit d’une réimpression moderne en fac-similé.
Alfred Weysen, ingénieur belge et chercheur ésotériste, a consacré à partir du début des années 1960 la majeure partie de sa vie à la recherche du trésor de l’Ordre du Temple, qu’il localisait, en procédant principalement par analogies, dans les gorges du Verdon, et plus précisément, dans le pays du Haut Verdon (en partie dans les Alpes de Haute-Provence et le haut Var). Son livre L’île des Veilleurs (dont le titre complet est L’Île des veilleurs : le message exceptionnel d’une civilisation supérieure à la nôtre anéantie il y a des milliers d’années. Saint-Graal et fabuleux trésor des Templiers dans une ville souterraine des gorges du Verdon) est le premier tome de ce qui devait être son grand-œuvre, une trilogie consacrée à la recherche du légendaire temple du Saint-Graal, objet de la quête des chevaliers de la Table ronde. Son point de départ est la carte du Verdon, qu’il reconnaît dans un tableau représentant saint Célestin (Celestius) dans le hameau de Valcros (près de Cuers ; en Provençal, « vallée de la Croix »), perdu dans les gorges...
Ouvrage anonyme, de colportage, profane, difficile à classer et assez mal étudié, ici transcrit par Bertrand Guégan et reproduit (comme en fac-similé) d'après l'édition de Troyes, ou édition troyenne, de 1531. Il constitue un précieux témoignage du savoir et des croyances —ou superstitions— des bergers.
Exemplaire de la vingt-quatrième édition de ce texte majeur de l’histoire ancienne et de l’histoire des idées, publié par Numa Denis Fustel de Coulanges (1830-1889) en 1864 sous le titre complet La cité antique, étude sur le culte, le droit, les institutions de la Grèce et de Rome. Le texte met « en évidence le rôle joué par la religion dans l’évolution politique et sociale de la Grèce et de Rome. » (R. Bloch). Avec la préface de l’auteur. L’auteur signa un contrat avec Hachette pour la publication de ses œuvres dès 1865.
Les Oraisons funèbres de Fléchier, soit huit textes au total, réunies en un seul tome en un seul volume in-18 chez Plon et Cie. (1878). Exemplaire du tirage de tête : un des 300 numérotés. Typographie soignée de E. Plon et Cie. Reliure soignée en demi-maroquin brun. Dos à nerf orné du titre et de l’année dorés. Plats couvert de papier dominoté. Gardes assorties. Tranche de tête lisse et dorée. Ex-libris à devise contrecollé sur la première page de garde. Corps imprimé sur un épais vergé à larges marges. Bonne provenance. Avertissement de l’éditeur, xxvii (notice sur l’auteur) + 462 pp.
Le Matin des Magiciens, résultat de la collaboration fructueuse entre Louis Pauwels et Jacques Bergier, a paru dans la collection blanche de Gallimard en octobre 1960. L’année suivante, les mêmes lancent la revue Planète, pour porter le courant du « réalisme fantastique », qu’ils ont défini avec ce livre après en avoir délimité ensemble les contours pendant près d’une demi-décennie. Véritable phénomène planétaire, Le Matin des Magiciens s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires en France et a été traduit dans plusieurs langues, conférant aux thèses généralement rejetées par la science une visibilité inédite au vingtième siècle.
Bonne édition typographique de ce texte majeur de Cicéron, trait d'union entre la pensée antique et chrétienne médiévale (Maurice Glomeau, Paris, 1913).
Monographie en un tome en un volume consacrée à la vie, aux ouvrages et aux doctrines de Luther, par Jean-Marie-Vincent Audin, chez L. Maison (1850). Exemplaire de la cinquième édition. Une édition plus verbeuse, en plusieurs tomes et en plusieurs volumes, en fut également publiée.
Ouvrage dont le titre complet est De La demonomanie des sorciers A Monseigneur M. Chrestofle de Thou Chevalier Seigneur de Cœli, premier President en la Cour de Parlement, et Conseiller du Roy en son privé Conseil. Par I. Bodin Angevin revu, corrigé & augmenté d’une grande partie. A Paris, chez Iacques du Puys Libraire Iuré à la Samaritaine, M. D. L. XXXVII. (La démonomanie des sorciers par Jean Bodin, texte revu, corrigé et augmenté publié à Paris, chez Jacques du Puys : 1587). Réimpression moderne de qualité de cette édition, la plus complète, qui fut publiée, comme la première datée de 1580, chez Jacques Du Puys (Gutenberg Reprints, 1979).
Édition en Français avec introduction, notes et vocabulaire par Félix Lacôte, Professeur à l'Université de Lyon, de ce texte écrit en vers au XIe siècle par le Brahmane Sômadêva afin de distraire la reine-mère Sûryavatî. Tiré du Kathâ-Sarit-Sâgara (litt. « Océan qui reçoit les rivières des contes »), il est ici traduit pour la première fois du Sanscrit. Outre le fait qu'il bénéficie d'une typographie soignée, comme pour les autres volumes de la collection «Les Classiques de l'Orient» aux éditions Bossard, le texte est ici illustré de bois dessinés et gravés (par Jean Buhot), dans le style art déco. Ce volume est, comme les précédents, publié sous le patronage de «l'Association française des Amis de l'Orient» et sous la direction de Victor Goloubew. Il en est le neuvième.
Traduction avec introduction, notes et vocabulaire de cette légende du Mahâbhârata (dont c'est la première édition en Français). Elle est illustrée de bois dessinés et gravés par Andrée Karpélès dans le style art déco. Publié chez Bossard en 1920, le livre constitue le premier volume de la collection «Les Classiques de l'Orient», publiée sous le patronage de «l'Association française des Amis de l'Orient» et sous la direction de Victor Goloubew. Aux moins douze livres verront le jour, pour la plupart traduits du Sanskrit, jusqu'en 1927.
Rare opuscule datant de la Restauration, en pleine réaction absolutiste (1825), dont le titre complet est Discours de Michel de l’Hospital, Chancelier de France, sur le sacre de François II, contenant une instruction excellente, comme un Roy doit gouverner son État; Traduit en vers, par Claude Joly, Chanoine de Notre-Dame de Paris. Sur l’Imprimé des Elzévirs. À Paris, chez Firmin Didot, Imprimeur du Roy. M D C C C X X V.
Le Génie du Christianisme suivi de La Défense du Génie du Christianisme. Typographie soignée pour cette édition en deux tomes en deux volumes chez Firmin Didot en 1864.
Monographie ecclésiastique sur l'abbaye de Jumièges, écrite par le chanoine L. Jouen et imprimée par Lecerf à Rouen (Imprimatur daté de 1925). L'ouvrage est abondamment illustré en noir dans le texte et hors texte (de figures légendées, dessins, plans et de nombreuses reproductions de documents photographiques (phototypes), pour ces derniers du XIXe et du début du XXe siècle).
Un volume in-octavo (dans la belle collection «Les Classiques de l'Orient», qui comporte une douzaine de tomes). La légende de Rāma et Sītā. extraite du Râmâyana de Vâlmîki, a été traduite du Sanscrit par Gaston Courtillier et est illustrée de bois gravés à pleine page d'Andrée Karpelès.
Ce texte – peut-être le plus célèbre des écrits des Pères de l’Église avec les Étymologies, de saint Jérôme – fut appelé à un destin particulier au Moyen Âge. En effet, dans les 22 livres de l’œuvre, dont titre exact est « La Cité de Dieu contre les païens » (De Civitate Dei contra paganos), l’évêque d’Hippone, que le sac de Rome par les Wisigoths avait frappé d’épouvante comme la majorité de ses contemporains, montre comment peuvent coexister la cité terrestre (dont Rome est le dernier avatar) et la cité de Dieu, éternelle et promise à la félicité. Écartant l’idée selon laquelle le fait que les Romains se soient détournés de leurs anciens dieux avait amené la chute de leur ville, il érige la cité céleste en modèle de la cité terrestre, dans la perspective eschatologique du Salut. Ce faisant, saint Augustin exprime d’une part les règles selon lesquelles les rapports entre le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle doivent se dérouler dans une perspective chrétienne, d’autre part il pose les fondations d’une doctrine politique nouvelle qui va s’épanouir dans l’Occident médiéval pendant près de mille ans : selon celle-ci, le prince est l’intermédiaire entre ses sujets et le Christ, comme ce dernier l’a été entre les hommes et Dieu et l’organisation hiérarchique de la société humaine suit celle du royaume des Cieux.
Ouvrage collectif de synthèse, publié par A. Quillet qui a marqué les années 1930-1950 par son humanisme. Il dresse l’histoire de l’humanité dans une triple perspective : universaliste, évolutionniste et positiviste (étude biologique, psychologique et sociologique de l’Homme). Textes écrits par des spécialistes (historiens, géographes, anthropologues...) intéressant, à la fois d’un point de vue historique, historiographique et géographique, actualisé au lendemain de la seconde Guerre mondiale (1951). Sa rédaction a été dirigée par M. Lahy-Hollebecque. Préface de Paul Langevin. Postface de Jean Sarrailh. Avec une abondante iconographie d’une très grande qualité, réunissant 22 planches en noir & en couleurs, dont certaines sous serpente légendée, contrecollées et/ou dépliantes (facsimilés de documents anciens comprenant une carte du monde portugaise du seizième siècle, un feuillet d’un Coran persan, du Livre des Morts, etc.) et de très nombreuses gravures et reproductions de photographies (en héliogravure) en noir et dans le texte.
Édition au tirage strictement limité et justifié du Triumphe de Cesar, reproduisant les Heures à l’usage de Lyon (en gravures, éd. Simon Vostre, 1502) avec le texte latin et français à la suite en un volume in-8 oblong (226 x 75 mm) de 56 pages cousues sous couverture papier noire avec une vignette gravée du titre en rouge et noir contrecollée sur la première. Exemplaire sur papier vélin (1 des 1000, après 83 sur d’autres papiers) : la gravure et la typographie, remarquables, sont du maître Marius Audin, auteur de l’ouvrage Le Livre chez G. Crès & Cie.