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Alfred Weysen, ingénieur belge et chercheur ésotériste, a consacré à partir du début des années 1960 la majeure partie de sa vie à la recherche du trésor de l’Ordre du Temple, qu’il localisait, en procédant principalement par analogies, dans les gorges du Verdon, et plus précisément, dans le pays du Haut Verdon (en partie dans les Alpes de Haute-Provence et le haut Var). Son livre L’île des Veilleurs (dont le titre complet est L’Île des veilleurs : le message exceptionnel d’une civilisation supérieure à la nôtre anéantie il y a des milliers d’années. Saint-Graal et fabuleux trésor des Templiers dans une ville souterraine des gorges du Verdon) est le premier tome de ce qui devait être son grand-œuvre, une trilogie consacrée à la recherche du légendaire temple du Saint-Graal, objet de la quête des chevaliers de la Table ronde. Son point de départ est la carte du Verdon, qu’il reconnaît dans un tableau représentant saint Célestin (Celestius) dans le hameau de Valcros (près de Cuers ; en Provençal, « vallée de la Croix »), perdu dans les gorges...
L’ Histoire de la conjuration de Louis-Philippe-Joseph d’Orléans surnommé Egalité par l’auteur de l’Histoire de la conjuration de Maximilien Robespierre, texte anonyme mais de Montjoie, est un violent pamphlet du point de vue royaliste, paru l’An IV (1796) qui attribue aux manœuvres et aux idées de Louis-Philippe d’Orléans, ainsi qu’à la franc-maçonnerie dont ce dernier fut grand maître du Grand Orient de France, tous les maux dont la France a souffert pendant la Révolution, notamment sous la Terreur (l’auteur, sur cette dernière, avait déjà commis un pamphlet similaire consacré à Robespierre et paru juste avant).
La matière de ce livre aurait été tirée de la correspondance de Mirabeau, précédemment diplomate français en poste à la cour de Berlin, avec l’abbé de Périgord, vendue par le premier après (dès ?) Août 1788 pour renflouer ses caisses, et publiée à son insu par l’éditeur (Le Jay, qui le fit en premier imprimer à Alençon). Un Arrêt de la Cour de Parlement. qui condamne un imprimé ayant pour titre : Histoire Secrete de la cour de Berlin, ou Correspondance d’un Voyageur François, à être lacéré & brûlé, par l’Exécuteur de la Haute-Justice. fut prononcé à l’instigation de Louis XVI l’année de sa parution : « l’empereur Joseph II, le roi de Prusse et surtout le prince Henri, qui se trouvait alors à Paris, étaient fort maltraités dans cette production. Louis XVI crut devoir une satisfaction au corps diplomatique, et ce libelle fut condamné par le parlement à être brûlé de la main du bourreau. » (Quérard, VI, 158)