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La Consolation de la Philosophie est l’œuvre littéraire majeure de Boèce ou Anicius Manlius Torquatus Severinus Boet[h]ius (v. 470 - 525), qui est considéré comme le dernier philosophe latin. Ce patrice, élevé au Consulat par Théodoric le Grand, dut sa perte au même : accusé de trahison, il perdit la confiance du souverain des Ostrogoths et fut mis-à-mort sur l’ordre de ce dernier, en même temps que son père adoptif Symmaque. On doit à ce penseur qui est l’inventeur du terme quadrivium la transmission des doctrines néoplatoniciennes et de l’essentiel de la logique aristotélicienne au Moyen Âge. L’édition collective de ses œuvres a été effectuée à Venise, en 1491. La Consolation est celle qui a le plus souvent été publiée à part : elle a notamment été commentée par saint Thomas d’Aquin et traduite par le roi Alfred le Grand. Ses traductions en français sont dues à Jean de Meung (Paris, 1483), au R. P. de Ceriziers (Paris, 1636), à Léon Colesse (1770) et à Louis Judicis (1861). L’édition « à l’Enseigne du Pot Cassé » comporte la traduction de Léon Colesse et elle est illustrée de nombreux bois gravés d’Henry Chapront. Il constitue le 10e volume de la collection « Antiqva », à l’Enseigne du Pot Cassé.
Deux traductions d’élégies latines : ce sont les dernières connues (celle de Rutilius porte a été rendue célèbre pour cette raison), toutes deux d’un auteur gaulois et avec de nombreux détails sur la géographie du temps (le poème La Moselle, d’Ausone, concerne cette rivière, tandis que Mon Retour en Gaule, également connu sous le titre Sur son retour (de reditu suo), de Rutilius Claudius Namatianus (voir notre édition critique) narre un voyage maritime entrepris à l’automne 416-417 d’Ostie vers la Provence. Les deux textes (le second dans sa traduction en prose de Lefranc de Pompignon) font le sujet d’une introduction critique et sont annotés (pour les noms de lieux). Titre rare de la collection « Antiqua », dont il est le 24e volume.
Édition soignée À l’Enseigne du Pot cassé des Satires d’Horace, nouvellement traduites par Jules Janin de l’Académie française et illustrées d’après des documents anciens de bois par George Scharf. Cet ouvrage constitue le vingt-deuxième titre de la collection Antiqva, publiée sous la direction de Constantin Castéra et achevé d’imprimer le 12 janvier 1931. Avec une notice sur Horace par Sainte Beuve, sommaire, table des gravures mentionnant leur origine, et liste des titres déjà parus dans la collection.