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Première édition illustrée de ce roman fantastique, le chef-d’œuvre d’Edmond About, qui met en scène un officier des armées napoléoniennes réanimé après avoir passé plusieurs années dans la glace. Avec 61 compositions d’Eugène Courboin gravées (en noir). Cf. Talvart, I, 5.
Illustré moderne peu commun et recherché, édité en français (1916) puis en anglais (1917), qui est emblématique des publications patriotiques de la première Guerre Mondiale. L'auteur et illustrateur, Guy Arnoux, également affichiste pour le Trésor public, l'a dédié à son grand-père qui fut général. Avec une page de titre dessinée, gravée et mise-en-couleurs et 17 planches également dessinées par Guy Arnoux, gravées sur papier fort par Roulet Hardelay et coloriées au pochoir par Charpentier qui constituent le corps de l'ouvrage. Celles-ci représentent différents épisodes prestigieux des hauts faits d'armes qui ont marqué l'histoire de France, de Vercingétorix jusqu'aux valeureux soldats de 1914-1918, sans oublier Roland, les compagnons de Jeanne d'Arc, Turenne, etc. Chaque planche est précédée d'une serpente légendée qui contient seule le texte. Le recueil s'achève par les mots « Et puis on les aura ».
Édition moderne illustrée en deux tomes en deux volumes du Faust et du Second Faust de Gœthe, imprimée pour l’Union latine d’Éditions comme nombre d’œuvres allemandes pendant l’occupation. La traduction est celle de Gérard de Nerval pour le premier tome, celle d’Alexandre Arnoux et Rainer Biemel pour le second. Avec de nombreuses aquarelles du peintre Edy-Legrand reproduites en hors-texte sous serpente (une trentaine pour chaque tome.) La qualité de ces livres, notamment des reliures, est légèrement inférieure à celle des autres titres de la collection (due à la guerre ?), mais les très belles illustrations figurent parmi les meilleures qu’a réalisées le peintre pour l’Union latine.
Très important volume et luxueuse publication qui constitue une somme sur l'histoire de la Révolution en France et l'idéologie du progrès (des révolutions) qui s'étend de 1789 jusqu'en 1882 (l'ouvrage a paru début 1883.) Outre le texte important, cet ouvrage contient de très nombreux documents issus de collections européennes privées, dont certains reproduits en couleurs et à pleine page (au total près d'une trentaine de hors-texte, environ la moitié en couleurs, des facsimilés d'autographes et un très grand nombre de gravures sur bois. Certaines planches qui reproduisent des images révolutionnaires ont été aquarellées et gommées.) Livre pour bibliophiles qui doit se trouver dans toute bibliothèque consacrée aux événements révolutionnaires.
Rare édition moderne illustrée de ce conte de Hoffmann, dans une traduction nouvelle (inédite) par H.-J. Sikorski.
Cette édition qui a paru un an après la première (de 1817) est la meilleure. Le texte, sous-titré Roman philosophique, a un caractère pamphlétaire affirmé (L’homme aux conspirations, L’homme aux principes, etc.) qui se développe sous la forme de dialogues (entre autres.) Ouvrage orné de sept figures gravées hors-texte, dont des planches dépliantes (le frontispice et une autre) qui présentent des caricatures finement exécutées du climat révolutionnaire. Jacques-Honoré Lelarge, Baron de Lourdoueix (1787-1860) fut l’auteur de plusieurs romans à caractère politique. Ultra-royaliste durant ses jeunes années, il se tourna ensuite vers le libéralisme. Ce roman, notamment, lui valut de devenir plus tard directeur de la Gazette de France pour laquelle il fut aussi longtemps rédacteur.
Splendide ouvrage en deux tomes deux volumes (le premier avec une préface par Jean-Louis Vaudoyer : Présence des dieux, suivie par un texte d’Edy-Legrand : À la recherche des dieux et des héros. Les textes du premier tome (La légende dorée des dieux et des héros) et du second (Légendes épiques de la Grèce et de Rome) sont tous les deux de Mario Meunier. Ils constituent une somme sur la mythologie antique, grecque et romaine.
Histoire de Mademoiselle Alice Dax, Jeune Fille d'une bonne famille lyonnaise, par Claude Farrère. Ce roman de mœurs, domaine dans lequel son auteur excelle, se distingue par la justesse avec laquelle il dresse le portrait la condition féminine dans la bourgeoisie de province à la Belle Époque. Avec 14 compositions gravées sur bois de L.Schulz (vues de la ville de Lyon.)
Bel illustré moderne du texte d'Anatole France, avec de fines compositions hors-texte en couleurs et dans le texte (lettrines) de Jacques Touchet. Elles ont été reproduites au pochoir dans les ateliers d'art de Roger Nervet. Exemplaire sur alfa d'un tirage unique limité à 1600 exemplaires (un des 1569 du tirage justifié sur alfa, le troisième et dernier papier après 1 ex. sur japon impérial et 30 sur madagascar.)
La vie de Napoléon, premier empereur des Français, racontée aux enfants par Louis Bertrand. Avec de nombreux dessins en noir dans le texte (bandeaux) et planches en couleurs d'après les dessins d'Albert Uriet. Un volume de la série D, imprimé sur épais papier vergé. Première impression de la première édition (3e trimestre 1949).
Les Dialogues des courtisanes du philosophe Lucien de Samosate. Ce dernier, écrivain de langue grecque, vécut sous les Antonins (v. 120 - ap. 180) et quitta la Syrie pour étudier auprès de Démonax, à Athènes. Il s’inscrit dans la lignée des héritiers d’Aristophane, Platon et Ménippe. Ses dialogues (Dialogues des morts, Dialogues des dieux, Dialogues marins et Dialogues des courtisanes) sont des pièces satiriques, où l’humour l’emporte sur l’intention moralisatrise qui vise à dénoncer les vices humains, en premier lieu le mensonge et l’hypocrisie. Cette édition d’une traduction nouvelle de l’éditeur, au tirage strictement limité et justifié, est illustrée de 10 compositions à caractère légèrement érotique d’Édouard Chimot (principalement des nus féminins), reproduites en hors-texte et coloriées au pochoir dans les ateliers d’Edmond Vairel, enlumineur d’art à Paris. Elle a fait l’objet d’une reliure soignée de l’époque.
Bonne édition du récit de cette conjuration sous Louis XIII par Alfred de Vigny, illustrée de très nombreux dessins gravés dans le texte, dont certains à pleine page, dans une luxueuse reliure en pleine toile de l'éditeur Boivin.
Album pour la jeunesse de contes d’Alphonse Daudet, tirés des Lettres de mon moulin et des Contes du lundi. Édition soignée, comme toujours chez A. Mame, illustrée en noir (dans le texte) et en couleurs (hors-texte) par Albert Uriet. Exemplaire du tirage de 1946, série D. Ce volume contient les récits suivants : Le secret de Maître Cornille ; La chèvre de Monsieur Seguin ; Le phare des Sanguinaires ; Ballade en prose (I- La mort du Dauphin, II- Le sous-préfet aux champs) ; L’agonie de la sémillante ; Les vieux (tirés des Lettres) ; La dernière classe ; Les sauterelles ; Maison à vendre ; Les paysans à Paris ; Le caravansérail ; Les petits pâtés ; Un réveillon dans le marais ; Les émotions d’un perdreau rouge (tirés des Contes du lundi).
Récits qui se déroulent pendant la guerre de 1914-1918 par Jean Giraudoux. Il s’agit de la première édition illustrée (de compositions en couleurs dans le texte et hors texte, par Hermine David) de ces nouvelles qui ont paru pour la première fois en 1920. Cf. Monod, 5434.
Les Lettres réunissent la première partie des envois que Rémy de Gourmont adressa à Natalie Clifford Barney, « l’Amazone » (1876 - 1972). Il s’agit ici de leur première édition illustrée, avec des bois originaux de Paul Baudier (16 bandeaux, 33 lettrines et 16 hors-texte), qui fut tirée à 750 exemplaires. Elle est antérieure à l’édition avec 52 lithographies et 2 bois, dont un en frontispice, d’André Rouveyre (Paris, La Centaine, 1926). Contient, en guise d’introduction, un fac-similé d’autographe (une des lettres) et la préface de l’auteur.
Édition ornée de bois gravés par Sylvain Sauvage en tête de chapitre et dans le texte. Avec une note de l’auteur sur le texte : ce titre a d’abord été annoncé dans la postface de la première édition de l’Histoire des Treize (1833), sous le nom La Femme aux yeux rouges, avant d’être intégré, plus tard, à la Comédie humaine. Inspiré par l’œuvre du peintre Delacroix, notamment par La Femme au perroquet (R. Fortassier : Introduction à La Fille aux yeux d’or, Pléiade, VI, p. 784. 1977), le roman paraît en plusieurs parties à partir de 1834 et jusqu’en mai 1835. Il ne sera dédié par Balzac à l’artiste orientaliste que dans l’édition Furne, en 1843. Titre rare.
Édition ancienne de cette traduction —ou adaptation, car le texte ancien est ici continué et achevé— en français par G. Brebeuf (né en 1618) ; il s’agit de l’ouvrage par lequel cet ami de Corneille gagna les faveurs du public, dès la parution du texte, en 1654, non sans s’atirer l’ironie de Boileau. La Pharsale de Brebeuf est généralement jugée comme le meilleur poème épique de son temps. On lui connaît plusieurs éditions successives, chez Antoine de Sommaville et une chez Elzevier. Celle de Loyson est la cinquième. Une fut donnée chez Jean Ribou immédiatement après (Cf. Schweiger, II, 568.) Elle se distingue par une double-page gravée de François Chauveau en frontispice ; la première avec un portrait de l’auteur dans un médaillon ovale au centre d’un décor romain qui met en scène deux aigles s’affrontant ; la seconde, une scène militaire avec le titre dans un médaillon ovale. Dix planches gravées figurent en face de chaque chapitre et illustrent l’ouvrage (parmi les plus remarquables : scènes de bataille, scène de navigation, Caton et les serpents, vue du phare d’Alexandrie. Elles sont généralement attribuées au même.)
Édition soignée À l’Enseigne du Pot cassé des Satires d’Horace, nouvellement traduites par Jules Janin de l’Académie française et illustrées d’après des documents anciens de bois par George Scharf. Cet ouvrage constitue le vingt-deuxième titre de la collection Antiqva, publiée sous la direction de Constantin Castéra et achevé d’imprimer le 12 janvier 1931. Avec une notice sur Horace par Sainte Beuve, sommaire, table des gravures mentionnant leur origine, et liste des titres déjà parus dans la collection.
Bonne édition en tirage limité et justifié (un des 2500 exemplaires sur Chesterfield) de Jacques le fataliste et son maître. L’écriture de ce roman satirique de Diderot a commencé en 1771. Remanié en 1778, le texte n’a été publié qu’à titre posthume en 1796. Il raconte les aventures et les conversations de deux cavaliers, Jacques et son maître, qui cheminent vers une destination inconnue. Le dialogue est le prétexte à une interrogation sur la liberté. Édition illustrée de dessins en noir dans le texte par Gio Colucci. Il s’agit du quarantième volume de la collection « Scripta Manent ».
Bonne édition en tirage limité et justifié de ce roman des « Mœurs parisiennes », d’Alphonse Daudet. Il a paru en 1881, d’abord en plusieurs parties dans L’Illustration, puis en un volume à la Librairie Charpentier. L’auteur jugeait qu’il s’agissait de son récit le plus abouti : précédé d’une citation de son héros, le très méridional Numa Roumestan — « Pour la première fois, les Latins ont conquis la Gaule.» — le roman devait à l’origine s’intituler Nord et midi. Daudet y met en scène l’art de la parole politique, les illusions que créent les mots et les désillusions qui s’ensuivent. Le livre est illustré de très nombreuses compositions en couleurs d’après les aquarelles de Paul-Loÿs Armand, reproduites au pochoir. Cet illustré moderne constitue le quatrième volume de la « Collection Française », chez l’éditeur Henri Cyral.
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